20121127

Sainte-Lizaigne





[FRA]
Reportage de commande pour la société Sainte-Lizaigne.

Sainte-Lizaigne est un spécialiste des solutions de distribution d'eau potable de renommée mondiale. La société est implantée dans le centre de la France depuis plus de 150 ans. Au départ, elle s'occupait de transformation de métaux cuivreux et c'est à partir du début du XXème siècle qu'elle s'est tournée plus précisément vers la fabrication de produits destinés à l'adduction d'eau potable. Aujourd'hui, Sainte-Lizaigne maîtrise l'ensemble du cycle d'élaboration de ses produits.

Le brief de ce reportage était de fournir, d'une part des photographies documentaires sur les différents postes de travail présents sur le site dans le but d'alimenter une banque d'images ; et d'autre part une série de photos artistiques destinées à la décoration des locaux.

Je remercie l'ensemble des employés de Sainte-Lizaigne, pour le temps qu'ils m'ont accordé. Enfin, je remercie tout particulièrement Mathilde Duvoux (Chargée Marketing), pour avoir fait appel à moi et m'avoir fait confiance.
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[ENG]
Work on assignment for French company Sainte-Lizaigne.

Sainte-Lizaigne is renowned worldwide for its drinking water distribution products and connections to water meter environment solutions. The company, founded more than 150 years ago, was initially into copper metals modification. In the beginning of the 20th Century, Sainte-Lizaigne oriented its knowledge and manufacturing capacities exclusively towards drinking water supply.

The brief for this work was to provide documentary photographies of the various tasks achieved within the premises of the company (for its image bank), and to deliver potentially artistic photos for the public areas wall decoration.

I would like to thank Sainte-Lizaigne's workers, who were very welcoming and rather photogenic! I would also like to thank one particular person: Mathilde Duvoux (Marketing in Charge), for calling and trusting me on this particular assignment.
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20121121

Death Penalty


India, Mumbai, Andheri West, 12/2008


[FRA]
Inde, Mumbai, novembre 2008. Un commando terroriste pakistanais fond sur la ville et attaque plusieurs endroits stratégiques ou symboliques tels que (entre autres) la gare centrale, l'hôtel Taj Mahal, un centre communautaire juif, un hôpital pour femmes et enfants, et le siège de la police. La terreur et le chaos se répandent littéralement dans les rues. Les terroristes sont dix, armés de revolvers, de AK-47 et de grenades. En trois jours ils sillonnent les quartiers sud de la ville et parviennent à tuer de nombreux policiers et civils, des touristes, des personnalités européennes, une haute autorité juive ainsi que le chef de la brigade anti-terroriste locale. Près de 170 personnes trouvent la mort en 72 heures. Neuf terroristes sont tués durant les combats, mais l'un d'entre eux - Mohammed Ajmal Kasab - est capturé.

Après avoir été interrogé, Mohammed Ajmal Kasab est emprisonné en attendant d'être jugé. En mars 2009, le Ministre de l'Intérieur de l'état du Maharashtra annonce que la peine de mort sera requise contre lui. Le 6 mai 2010, Kasab est condamné à mort par pendaison. Il fait appel, mais en août 2012, la court suprême indienne confirme le jugement.

Aujourd'hui, à 7:30 du matin, dans la prison Yerawada Central de Pune, Mohammed Ajmal Kasab à été "secrètement" pendu.

Une fois que le désir de vengeance - bien compréhensible - d'une population meurtrie est satisfait, qu'en est il de la situation ? La victime vient de se transformer en bourreau, ce qui à mes yeux signifie beaucoup de choses très graves, surtout quand l'Inde et le Pakistan sont toujours à couteaux tirés. Et si l'ombre d'une solution devait maintenant se profiler à l'horizon, j'ai bien peur qu'elle soit très sombre. Je ne vois pas en quoi la peine de mort peut avoir une quelconque force dissuasive contre des organisations qui utilisent la religion pour justifier leurs actes. Tuer Kasab ne peut avoir que des conséquences négatives. C'est en faire un martyr, un exemple aux yeux des combattants qui se préparent à servir leur cause - des combattants à qui l'on promet le paradis s'ils meurent au combat. Exécuter Kasab, c'est peut être montrer la détermination d'un état à ne pas pardonner de tels agissements, mais c'est aussi et surtout une réaction binaire, l'application d'une peine faiblement antalgique et fortement rétrograde qui n'a jamais fait la preuve de son efficacité à diminuer la criminalité.

Aujourd'hui, si j'en crois les journaux, l'Inde célèbre la mort de Kasab. Depuis quelques années, l'Inde, après tout ce qu'elle avait subi durant des siècles, était en pleine ascension économique et sociale… Et elle vient de faire un gigantesque pas en arrière.
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[ENG]
Mumbai, November 2008. Pakistanis terrorists attack the city in some very strategic and symbolic places such as (among others) Chhatrapati Shivaji Terminus (Central Station), the Taj Mahal Hotel, Carma Hospital (hospital for women and children), the Nariman House Jewish Community Center. Terror and chaos are all over the place. The ten terrorists are armed with grenades, guns and AKA-47. Within three days they manage to kill numerous civilians, policemen, tourists, European and Indian important personalities, a local Jewish high authority, and the head of counter-terrorists forces. Close to 170 killed in 72 hours. Out of the ten attackers, nine are killed and the tenth, Ajmal Kasab, is captured alive. After questioning, Ajmal Kasab is imprisoned before trial.

November 2012, the 21st. Kasab is dead.

Between May 2009 and May 2010, the trial went on and Kasab was convicted with 86 charges … And sentenced to death. Kasab appealed, but in August 2012, the Indian Supreme Court finally upheld the sentence.

Today, at 7:30 AM, in the Yerwada Central Jail of Pune, Ajmal Kasab was hanged to death, seemingly in secret.

I definitely understand a hurt person who seeks vengeance. But here, we're talking about state decision. And once the one who killed is dead, what is left to the survivors ? Is the situation that different ? Well, yes it is. Once the victim has turned executioner, the action of both sides have become violence. In such times, when India and Pakistan are having tormented relations, I don't think turning Kasab into a Martyr will help in any way. Now, if the shadow of a solution shows up, I am afraid of its deep darkness. Besides, I can't figure in what way death penalty can be deterrent against people who claim religion to justify their actions. To kill Kasab can only have negative consequences. He will now be a hero, a way to go for fighters who already think that dying while fighting will take them to paradise. Hell, yes I know what some will say: the execution of Kasab will show the determination of the Indian state not to forgive and to pursue the fight against terrorism with no mercy. But, hey! We're in the 21st century. Death penalty is from the middle ages, it is a binary reaction with a limited analgesic effect, it does not heal, and in History, it never proved efficient in preventing criminality.

Today, people celebrate Kasab's death. India, against all odds, was finally on its way to economic and social progress … And today, India walked back.
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India, Mumbai, Police Officers Colony (Andheri W.), 12/2008
Cérémonie commémorative en l'honneur des policiers tués au combat
Commemorative ceremony for the policemen who died during the fights


India, Mumbai, Police Officers Colony (Andheri W.), 12/2008
Cérémonie commémorative en l'honneur des policiers tués au combat
Commemorative ceremony for the policemen who died during the fights





20121120

Rainy Karma




Ganesha Statue in a Tree Pot
India, New-Deli, Defense Colony



20121119

Around the World…




… You get to understand that the world is round.









20121108

MADE IN 36


Française de Roues (F2R) - 36130 Diors, France


[FRA]
MADE IN 36 est un projet de la Jeune Chambre Économique de Châteauroux. Il part d'un constat : "Le département de l'Indre souffre d'un manque d'image, bien qu'il bénéficie d'atouts non négligeables". Ceux qui, comme moi, ont passé leur adolescence ici, le savent bien. Nous avons tous, à un moment ou un autre, pensé ou exprimé notre désaffection pour cet endroit… Comme ça, juste pour faire comme tout le monde, juste parce qu'on pense que c'est toujours mieux ailleurs. Pourtant il y en a des choses ici ! Et les indriens peuvent (devraient ?) être fiers de leur tissu industriel et artisanal.

En travaillant sur ce projet, j'ai eu la chance de visiter 34 entreprises du département, j'ai eu le privilège d'être invité backstage, franchir les portes accompagné par des employés ou des chefs d'entreprise qui m'ont expliqué leur travail, fait découvrir leur univers.

J'ai beau être un enfant du pays, j'étais loin d'envisager tout ce que cette région recèle en terme de patrimoine industriel, de savoir-faire à la fois traditionnel et innovant, et de professionnels passionnés… Parce que le monde du travail c'est aussi et surtout ça : des êtres humains qui fabriquent, transforment, créent des objets (ou d'autres choses) destinés à d'autres êtres humains.

J'avoue avoir eu du mal à visualiser ce travail dans son ensemble, à en envisager la cohérence visuelle ; et ce n'est qu'une fois les photos encadrées et accrochées que j'ai enfin vu le résultat. Par la suite, les commentaires des visiteurs, simples spectateurs ou partenaires du projets, m'ont surpris, (très) agréablement surpris, et surtout conforté dans mon envie de poursuivre dans cette voie : le témoignage d'un moment, d'une époque, la chronique de l'humain dans son environnement.

Je tiens à remercier les membres de la Jeune Chambre Économique de Châteauroux, et plus particulièrement ceux de la commission MADE IN 36 pour m'avoir confié la partie photographique de ce projet. Je tiens aussi à les féliciter pour tout le travail accompli. Merci, enfin, à tous les partenaires du projet, qui m'ont accueilli au sein de leur entreprise et tout simplement consacré du temps.

MADE IN 36 est maintenant entre les mains de la Chambre de Commerce et d'Industrie du département de l'Indre. L'aventure n'est donc pas terminée.
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[ENG]
MADE IN 36 is a project initiated by the Junior Economic Chamber of Chateauroux (France). It all starts from an observation: "The French district of Indre suffers a lack of image, although it is rich of numerous important assets." Those who, like me, spent their adolescence here, know it fairly well. Sooner or later, we all thought or expressed how much we couldn't stand this place. And for what precise reason? No one would know. Just to do like the others. Just because elsewhere is better, always … Well, this is wrong. There are so many things here! The Indrians can (should?) be proud of their industries and work forces.

Working on this project, I had a chance to visit 34 local companies. I was invited to discover things backstage, doors opened for me, I was taken through factories and workshops, and like in a guided tour - but only for me - everything was commented and explained. I discovered a completely fascinating universe!

I was born here. Yet I would have never guessed that so much creativity, knowledge, intellectual and manual richness were all around. A true savoir-faire, both traditional and innovative. And all this held in the hands of … Human beings! This is the most important part. What is a company? Humans making things for other humans. The place I live is crowded with talented and knowledgeable persons.

I must admit that I had no clue if my photos would work or not. Impossible for me to have an objective overview, to consider the visual coherence of the whole thing. But then, when people started to walk through the framed pictures, and when they started to talk … I couldn't be happier! Now I know that somehow, I am on my path. I want to keep witnessing the "here and now", I want to keep writing-with-light the chronicles of the humans in their environment.

I want to thank all the members of the local Junior Economic Chamber, and more particularly the MADE IN 36 team, for assigning me on this project. Congratulations to you people for all the accomplished work! And, last but not least, thanks to all the people who welcomed me in their factories and workshops, and merely offered me some of their precious time.

Now, MADE IN 36 is in the hands of the local Commerce and Industry Chamber. So, all this was just a start. Way to go!
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SOFEVAL - 36600 Valençay, France



Andritz - 36000 Châteauroux, France



SITRAM - 36170 Saint-Benoit du Sault, France



Montupet S.A. - 36130 Diors, France


20121106

Steve McQueen's Desert Racer @ Tendance Roadster




[FRA]
Dépassée. Rétrograde. Périmée. Vieille… Mais légendaire. Une Rickman Métisse, c'est les années 60, une technologie et des qualités dynamiques superlatives. Enfin, une Rickman Métisse Desert Racer, c'est Steve McQueen.

"Cette bécane est la plus maniable que j'ai jamais eu !" Ce sont ses propres mots.

Et comme une légende ne meurt jamais. La Desert Racer est toujours là. En 2011, Une série limité de 300 exemplaires, numérotés et certifiés conformes est sortie des ateliers de Métisse Motorcycles. Les blocs moteurs Triumph 650 cc proviennent même des années 60 ! Ils ont simplement été re-conditionnés à neuf.

Autant le dire tout de suite, l'engin n'est pas donné. Mais finalement, comparé à nombre de SUV aussi inabordables que dépourvus de palmarès, ou  même à un simple V-twin américain de série, 23.000 Euros pour une version homologuée route, c'est pas trop cher payé. D'autant qu'avec ça sous les fesses, chaque trajet se transforme en Grande Évasion.

Et oui, vous avez bien lu, elle est disponible en version homologuée pour la route. Par contre, 'va pas falloir trainer… 300 Exemplaires. Pas plus.

En attendant d'en reparler plus longuement, je vous laisse un petit teaser vidéo - ben oui, j'aime bien les images qui bougent, aussi ! Et si vous voulez la voir pour de vrai, c'est chez Tendance Roadster que ça se passe.
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[ENG]
Outdated. Obsolete. Old, and even worse: old-fashioned … But legendary. This motorcycle is a Rickman Métisse. And a Métisse is a whole world all together. Name Métisse and you're in the 1960s, riding bikes that are a lot faster, lighter and more technological than any others. In short, you're Steve McQueen.

"This rig is the best handling bike I ever owned" in his own words!

And you know what they say about legends … They never die. Well, the Desert Racer is still here. In 2011, a limited edition of 300 samples, numbered and certified, rolled out of Métisse Motorcycles' workshop. A true work of passion. Even the Triumph 650 cc engine block is a 1960s piece that has been fully refurbished.

Sadly, the bike does not come for free. But, let me put it this way: 23.000 Euros, for such a masterpiece of the Motorcycle History, is it crazy, really? Well, compare it to the price tag of a brand new SUV, or a Milwaukee V-Twin … Got it? 23.000 Euros, for the Great Escape, On Any Sunday.

And, last but not least, you can get it street-legal! But, hey! Remember? 300 pieces. No more.

I'll try to get back to this fascinating bike, with more pics and specs and stuffs … Meanwhile I let you enjoy this little video teaser. And if you would like to see her in the flesh, in France, you've got to rush to Tendance Roadster.
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20121105

Test Calendrier Pixum





Dans le courant du mois d'octobre j'ai été approché par  Pixum  pour tester un de leurs produits.

Pixum est un site internet spécialisé dans les impressions photographiques. En plus des simples tirages, on peut leur commander tout un tas d'objets décoratifs, des livres, des posters ou encore des calendriers, illustrés de nos propres photos. C'est justement pour ce dernier produit que l'on m'a demandé de réaliser un test. Sur le principe, j'étais d'accord, et puis, faire un calendrier c'est plutôt cool, non ?.. Mais faire un calendrier de quoi d'abord ?

Après environ 96 heures d'activité cérébrale intense, je me suis connecté sur le site de Pixum afin d'entreprendre la réalisation du calendrier 2013 du Photoblog.

Toute une gamme de formats et designs est disponible, personnellement j'ai choisi le  Calendrier mural classique A3 , en orientation portrait. Si vous êtes habitué de ce blog, vous connaissez mon goût pour les fioritures et autres décorations - genre-tuning-à-la-fast-and-furious - et vous comprendrez que j'ai opté pour le modèle le plus simple possible, papier blanc, texte noir et basta.




Contrairement à certains sites concurrents, ici pas besoin de télécharger un logiciel maison pour la mise en page. On travaille directement en ligne. L'interface est assez simple et intuitive ; et, d'une page à l'autre, on peut facilement varier la présentation en fonction du format de la photo. On peut également ajouter une légende sous une photo et changer le thème couleur de chaque page. Je regrette juste l'impossibilité de modifier les typos du 2013 de couverture et de la numérotation calendaire, à l'intérieur. D'une part ces typos ne sont pas les mêmes et d'autre part on ne peut pas les adapter au style de son choix. Un gros bon point, par contre, quant-aux différentes possibilités de mise en page, c'est très facile à gérer tout en laissant une grande latitude de possibilités.




Le téléchargement des photos est assez rapide. La sauvegarde du projet permet d'y revenir plus tard, et une fois le calendrier terminé, la commande se fait en quelques clicks.

Il me semble que seulement trois jours ouvrés se sont écoulés pour que je reçoive le calendrier.

Une première bonne impression quant-à l'emballage en carton rigide. Et à l'intérieur les couvertures du calendrier sont parfaitement protégées de tout frottement.

Le calendrier en lui même est absolument ni-ckel ! Très beau papier (du Kodak Royal si je ne me trompe pas), colorimétrie et piqué des photos vraiment propre. Bref, c'est du bon travail, pour un prix tout à fait correct … Et je me rends compte que j'écris comme si j'étais testeur professionnel ; y'a t-il des gens qui travaillent au service marketing de chez LEICA ou Porsche dans la salle ?