20150604

Slow is Cool


Royal Enfield et moi, c’est un truc fusionnel, une histoire de karma


xXx






On peut pas lutter contre le karma. C’est donc tout naturellement qu’après mon épisode indien, dès mon retour en France, j’ai rencontré des gens liés à cette marque, notamment Guillaume, Benoit et Alexandre Tirard. À eux trois ils ont fondé une petite officine spécialisée dans la vente et l’entretient des vieilles anglaises devenues belles indiennes. Tendance Roadster, leur garage, est installé rue Baudin à Levallois-Perret, juste en face du cimetière - comme pour rire au nez de la faucheuse en lui disant « on est peut-être des motards mais à la vitesse où on roule, t’es pas prête de nous voir ! »

Chez Tendance Roadster, on s'occupe donc de motos, mais aussi de motard(e)s. Régulièrement, le clan Tirard organise des soirées et des virées où se mêlent tous les genres et toutes les générations. On y voit même (parfois) des mecs en bagnoles. Pire, en Harley. C'est dire s'ils sont open chez Tendance.
Dernier événement en date, un week end entre gens de bonne compagnie, c'est à dire entre possesseurs de Royal, mais pas que, puisque depuis quelques temps déjà, Tendance Roadster diffuse une petite nouvelle du monde de la moto : la Mash. Oui, je sais, c'est chinois tout ça… N'empêche, la Mash 500 (prononcez 'five hundred') est une moyenne cylindrée aussi sympa que simple à emmener. Du coup, j'ai passé le week end à alterner entre une Mash 500 Von Dutch et la fabuleuse Royal Enfield 535 Continental GT, dans sa version Vitesse… Une préparation maison qui m'a fait mentir. Une Enfield, c'est pas si lent que ça ! Mais on en reparlera plus tard, de la Von Dutch et de la Vitesse, plus techniquement, plus motardement, à coups de virages, de nez dans la bulle et tout le tralala. Affaire à suivre.

Comme à chaque fois qu'on va faire un coup de bécane avec Guillaume, sa famille et ses potes, on passe un super moment. Jusqu'ici je ne les connaissais pas au delà des limites du périph', mais cette fois-ci on a poussé un peu plus loin, jusqu'à Saint-Valery sur Somme, via un entrelacs de petites routes aussi sinueuses que bordées d'élevages de vaches. On a roulé tant qu'on a pu. Parfois très lentement, parfois moins. Fred et ses deux potes, Tom et Tom, guidaient la bande en Enfield Trailblaster (une autre prépa maison de chez TR). Michel faisait le plein d'huile de sa Royal bi-cylindre de 1955 tous les 100 km. Alex exploitait au mieux les 27 chevaux de sa monture et trouvait le moyen de faire un tout droit quelque part entre Noyelles sur Mer et Le Crotoy. Anaïs, qui avait tout organisé (merci !) s'endormait paisiblement derrière Ludo. Et Benoît, plein de sagesse, nous avertissait qu'il est dangereux de rouler dans le noir, car dans le noir, on peut choir. Nous l'avons écouté et personne n'a chu.

Merci à tous, pour cet excellent week end et à bientôt pour d'autres aventures !